Depuis près d’une semaine, les habitants des différentes communes de la ville de Kisangani, province de la Tshopo, sont privés d’eau de REGIDESO, apprend la radiodelafemme.net.
Il s’agit des quartiers des communes de Makiso et Mangobo que ne sort pas desservis de cette denrée depuis une semaine maintenant.
Jusqu’à ces jours l’eau ne coule pas sur plusieurs robinets dans les différents ménages, une situation qui met en difficulté la vie quotidienne des familles en général et en particulier les femmes.
Face à cette situation, les ménages recourent aux eaux des puits installés loin de la ville et non entretenus selon les règles d’hygiène.
Les femmes et filles rencontrées ce soir à l’unique puits situé derrière l’Athénée de Kisangani ont laissé entendre que pour avoir même un bidon de 5 litres, certaines passent la nuit dehors ou se réveillent entre 2h et 3h.
«Nous ne savons pas ce qui ne marche pas avec la REGIDESO. C’est devenu prèsque une habitude on assiste à la pénurie d’eau. Il faut se réveiller au milieu de la nuit pour en avoir un peu. Pendant ce temps l’insécurité aussi nous fait peur», ont déclaré quelques femmes à la radiodelafemme.net.
L’eau de puit étant devenu même une solution palliative à l’absence d’eau de la regideso, les femmes relèvent d’autres difficultés :
«L’unique puit propre que nous avons dans ce coin est celui-ci. Mais vu que les gens viennent de tous les coins, le propriétaire enlève le gobelet. Il faut négocier.», ont renchérit d’autres femmes.
Selon nos sources, la REGIDESO serait dans l’incapacité de fournir de l’eau 24h sur 24h à toute la population boyomaise par manque de moyens nécessaires pour se procurer du carburant et alimenter le groupe électrogène qui consomme 90 litres par heure afin de palier au problème d’électricité.
Blancharde Abossali Blanche