Le week-end dernier, de folles rumeurs ont couru dans tous les sens, assaillant les médias et réseaux sociaux après la publication des vidéos compromettantes de Fortunat Biselele, ex-conseiller privé de Félix Tshisekedi arrêté en janvier dernier puis mis en liberté provisoire le samedi 22 juillet.
Pour être clair, des internautes ont affirmé sans le prouver que la sénatrice Carole Agito serait également impliquée dans les vidéos sextapes de l’ex-bras droit du chef de l’Etat. Des affirmations qui se sont partagées sur internet comme de petits pains alors que personne n’a pu fournir aucune seule vidéo où apparaît l’élue des élus.
Dans un communiqué publié le samedi 22 juillet dernier, le parti politique de la sénatrice a dit toute sa colère en dénonçant ce qu’il considère comme une campagne éhontée menée par des gens qui veulent gagner facilement leur vie pour saper l’image de Carole Agito.
« Halte aux chantages ! Il existe des moyens plus honnêtes de gagner sa vie. Depuis quelques heures, les réseaux sociaux diffusent à profusion des scènes obscènes où seraient impliquées des personnalités haut placées de l’Etat. La cellule de communication du parti Agir pour le Congo (AGPC) porte à la connaissance de l’opinion publiques que sa présidente nationale, madame Carole Agito Amela, n’est associée ni de près ni de loin à une quelconque entreprise criminelle de dépravation des mœurs », écrit Agir pour le Congo.
Par ailleurs, le document mentionne que depuis des semaines, la sénatrice est harcelée par des inconnus qui lui exigent en vain de l’argent sur fond de chantage en menaçant de publier ses vidéos compromettantes. Agir pour le Congo promet de ne ménager aucun effort pour mettre la main sur ces mécréants.
« Aussi tient-elle à préciser que voilà 3 semaines déjà que madame la sénatrice Carole Agito Amela est, de façon intempestive, harcelée par des appels téléphoniques des inconnus agissant en association, se faisant passer pour des journalistes voulant lui soustraire de l’argent. En désespoir de cause, ces harceleurs anonymes menacent désormais de répandre sur la place publique des soi-disant vidéos compromettantes de la présidente du parti. Afin de contribuer au démantèlement de ce réseau du chantage éhonté et à la promotion de la dignité des femmes engagées politiquement, Agir pour le Congo annonce la saisine de la justice conformément aux articles 74, 75 et 150 du code pénal congolais« , prévient le parti politique.
Par Charles Mapinduzi