Le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique et Modernisation de l’Administration, Jean Pierre Lihau Ekwa a procédé le vendredi 18 novembre dernier, à la mise en place de 54 Secrétaires Généraux devant diriger les différents secteurs de l’Administration publique pour une certaine période.
Si l’on sait que le besoin de rajeunissement et de renforcement des administrations publiques se fait sentir avec acuité et que la fonction publique congolaise est encore caractérisée par les anti-valeurs qui plombent son fonctionnement harmonieux dont la corruption, l’impunité, l’inefficacité, etc., il ne fait l’ombre d’aucun doute que les signes d’une volonté de tordre les maux qui rongent la colonne dorsale de la République ne sont plus rares.
Pourrait-on considérer que la mise en place opérée par le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique rentre dans la droite ligne de finir avec les maux caractérisant le plus traversal de tous les ministères? Bien mal qui répondrait immédiatement à cette question. Du moins les signaux qui en ressortent ne peuvent le faire croire.
Du constat fait à la suite de la mise en place réalisée par le Gouvernement, l’on note que sur 54 Secrétaires Généraux mis en place pour diriger les différentes administrations du pays, cinq (5) femmes seulement sont appelées à cette tâche. C’est ainsi qu’il est noté que le Secrétariat Général chargé du Genre, Enfant et famille sera conduit par Madame Kamwanya Biaye Esther alors que celui de la Pêche et élevage est confié à Madame Mbangu Kikumbi Pascaline. Mesdames
Nepa Nepa Kabala Christine, Bafalanga Atosa Thérèse et Mata Ngosenganya Colette, vont respectivement gérer le Secrétariat Général de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), le Secrétariat Général de la Fonction Publique/Actifs) et le Secrétariat Général des Réformes institutionnelles.
Sachant que les secrétariats généraux sont des organisations d’une importance capitale dans le fonctionnement des ministères sectoriels, nous constatons que le leadership féminin fait des progrès en République Démocratique du Congo même si nous souhaitons que le nombre des femmes responsabilisées croisse de plus en plus.
Nous y reviendrons.
Rédaction/Radio de la Femme