La Commission Electorale Nationale Indépendante – CENI- a publié, le 3 février dernier, sa feuille de route pour les prochaines échéances électorales dont le processus devrait débuter en mai 2022 avec l’élection des Gouverneurs et Vice-gouverneurs dans 14 Provinces secouées par une crise institutionnelle depuis plusieurs mois.
En publiant la feuille de route du processus électoral, à Kinshasa, Denis Kadima, Président de la CENI a exprimé sa volonté de voir les élections se tenir dans le délai constitutionnel, c’est-à-dire en décembre 2023. Toutefois, il a également cité plusieurs contraintes qui risquent de mettre à mal l’organisation des scrutins. Certaines de ces contraintes sont d’ordre légal.
Le Président de le CENI, Denis Kadima, a notamment souligné que la révision de la Loi électorale devait avoir lieu durant la session ordinaire qui doit s’ouvrir le 15 mars 2022, laissant entendre qu’un retard pourrait avoir une incidence sur le respect de la feuille de route et aussi sur le futur calendrier électoral.
Pour ce numéro de votre Magazine “ÉLECTIONS AU FÉMININ” produit par la Radio de la Femme en partenariat avec la Mission de l’ONU pour la Stabilisation du Congo – MONUSCO -, nous aborderons la problématique du cadre légal des élections.
Et pour cela, nous avons réalisé un entretien avec l’Abbé Jean-Bosco BAHALA, Professeur de Communication Electorale à l’Ecole de Formation Electorale de Afrique Centrale.
Vous suivrez également dans ce numéro des témoignages de la population congolaise, divisée sur la responsabilité du Parlement concernant l’adoption des textes liés au processus électoral.
Dans cette même émission, vous suivrez le point de vue du Député National Willy Bolio, élu de Bolobo, dans le Mai-Ndombe.
Comme annoncé, la population est divisée. Quand les uns donnent raison au Président de la CENI qui met le Parlement devant ses responsabilités et d’autres évoquent un avis contraire. Vous entendrez leurs propos tels que recueillis par Dorcas Mwanza.
Fidèles autrices et auditeurs de la Radio de la Femme, émettant ici à Kinshasa sur 95.3 mhz et à Kananga sur la 98.5 Fm, nous avons abordé la problématique de la contrainte légale telle qu’évoquée par le Président de la centrale électorale avec l’Abbé Jean-Bosco Bahala, Professeur de Communication à l’Ecole de Formation Electorale de l’Afrique Centrale. Il était au micro de Christophe Mpiana.
Dans la rubrique “A battons rompus”, le Député National, Willy Bolio, élu de Bolobo dans le Mai-Ndombe, a accepté de répondre à nos questions concernant la session de mars, qui devrait être déterminante pour la mise en place du cadre légal du processus électoral.
Programme de diffusion
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