Il est évident que le nombre de femmes divorcées ait considérablement augmenté en Europe et en Amérique. Il arrive que certaines d’entre elles, arrivées à un âge avancé, se rendent en Afrique dans le but de trouver un partenaire pour se remarier. Elles recherchent avant tout un compagnon qui saura être présent à leurs côtés sans exiger davantage de leur part.
En réalité, c’est souvent l’image moins traditionnelle de la femme dans la société occidentale qui est à l’origine des divorces. Lise Manzambi, une personnalité connue aussi bien à la télévision qu’au cinéma, a critiqué le comportement de certaines femmes vivant en Europe, qui s’éloigne de la tradition africaine et de la parole divine.
«La plupart de ces femmes qui vont en Afrique pour épouser les hommes, c’est peut-être parce qu’il y a 10 ans ou 20 ans passés, elles ont demandé le divorce. Certaines d’entre elles ont chassé les maris de la maison. Elles ont estimé qu’elles ont un bon travail, elles n’ont pas besoin d’hommes dans leur vie », a indiqué Lise Manzambi, animatrice- télé à Casarhema à Paris.
La chanteuse, originaire de la RD Congo, très formelle, estime que les femmes qui continuent à tenir ce genre de discours finiront par le regretter plus tard : «Malheureusement, il y en a encore aujourd’hui qui ont le même discours. Je vous dis, vous regretterez. C’est vers les 45 ans qu’on commence à lire l’heure », a-t-elle averti.
Ensuite, elle révèle que la majorité des femmes connaissent une évolution vers la dépression lorsque la situation demeure inchangée. «La dépression est la maladie de plusieurs femmes seules, je ne dis pas ça pour me moquer de vous mais je parle de la réalité.»
Lise Manzambi encourage les femmes, peu importe leur statut, à éviter ce genre d’erreur, dont les conséquences peuvent être coûteuses. «Il y a des mariages qui ont été cassés faute de sagesse… Il faut savoir que tu ne marieras pas avec un ange », a-t-elle souligné.
En Afrique, le respect, la soumission et la fidélité sont des valeurs sacrées largement attendues chez les femmes. Selon Lise Manzambi, il incombe à l’homme de fournir la dot à la famille de la mariée, ce qui renforce son autorité sur elle. La tradition africaine ne contredit pas cette pratique, et va même jusqu’à l’encourager.
Gédéon ATIBU