Ce dimanche 17 novembre 2024, la salle BDOM de la commune de Bondoyi, quartier Katoka, dans la ville de Mwene-ditu, province de Lomami a accueilli un atelier crucial organisé par l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMDDI).
Cet événement a réuni des autorités traditionnelles et des leaders communautaires autour des thématiques liées aux Violences Basées sur le Genre (VBG), les abus et exploitations sexuels et le harcèlement sexuel.
Ces assises ont été ouvertes en présence de la cheffe du bureau Genre, Famille et Enfant, Espérance Kawanga, ainsi que du Bourgmestre de Bondoyi, Richard Kazadi Kalombo, représentant le maire de la ville.
Dans son discours d’ouverture, Espérance Kawanga a exprimé sa gratitude envers le chef de l’État, champion de la masculinité positive, et a salué l’engagement de la directrice générale de FMDDI dans la protection des femmes.
Nathalie Kambala Luse, activiste des droits des femmes et DG de FMDDI, a dans sa prise de la parole rappelé que depuis 2016, la région du Grand Kasaï a souffert des conséquences des conflits liés à la guerre de Kamwina Nsapu, laissant derrière eux de nombreuses victimes, principalement des femmes et des jeunes filles.
« Nous avons identifié des femmes mariées séparées de leurs maris pendant cette guerre. Notre plaidoyer vise à favoriser la réunification des familles, en abordant les pratiques traditionnelles qui contribuent aux violences basées sur le genre », a-t-elle déclaré.
Cet atelier de deux jours vise à permettre aux participants de réfléchir sur les VBG, mais également sur les sanctions appropriées à appliquer dans les cas de viols, qu’ils soient consensuels ou forcés.
En amont de cet atelier, Nathalie Kambala et sa délégation, comprenant Jeanny Mesu Kasuyi, point focal de FMDDI à Mwene Ditu, ont rendu visite au grand chef coutumier Fidao Binen’a Biene pour lui présenter leurs civilités et recevoir sa bénédiction.
Cet atelier représente une étape importante dans la lutte contre les violences faites aux femmes et le renforcement des capacités des leaders communautaires pour agir en faveur d’un changement durable dans leurs communautés.
Les discussions qui auront lieu durant ces deux jours sont essentielles pour bâtir un avenir où le respect et la dignité des femmes sont au cœur des préoccupations communautaires.
Rédigé par Ariel maleka Armal/ correspondant