Abigaïl Mapendo, activiste de la société civile du Haut-katanga lance un appel à l’État congolais de réduire le train de vie des institutions en créant une classe moyenne.
C’était au cours d’une tribune d’expression populaire organisée, mercredi 19 juin, dans la salle ARCK à Lubumbashi dans le Haut-Katanga sur la réduction du train de vie des institutions en République Démocratique du Congo par le mouvement citoyen Filimbi.
Selon cette activiste, c’est inadmissible de voir que les personnes qui travaillent pour l’État soient payées différemment avec un écart considérable.
« Un député touche 21 000 dollars et un enseignant de l’école primaire perçoit 130 dollars, celui du secondaire 150 dollars et d’université 2000 dollars. C’est inadmissible idem pour les médecins. Or l’enseignement c’est un métier noble », a déclaré Abigaïl Mapendo.
Elle plaide par ailleurs pour la création d’une classe moyenne en RDC pour régulariser le train de vie dans la société.
« Nous devons essayer de créer une classe moyenne si seulement une portion de la population utilise 67% du budget congolais. Mais dès qu’on prend le salaire qu’on donne aux ministres et on les canalise à cette population, ça sera une bonne chose. Donc il faut essayer de trouver l’équilibre », a-t-elle ajouté.
Abigail Mapendo a conclu en disant que « l’état puisse réduire le train de vie des institutions. Que ce dernier ne puisse pas prendre tout l’argent du secteur minier par exemple ici à Lubumbashi des entreprises, des commerçants soit impôt et taxe pour permettre à toutes personnes de se retrouver ».
Maryam Nsuny / Lubumbashi