Depuis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché le 14 août son plus haut degré d’alerte sanitaire mondiale suite à la nouvelle épidémie de MPOX, anciennement appelée variole du singe, la République Démocratique du Congo reste l’épicentre de cette épidémie.
Rencontrée au centre ville de Lubumbashi, Raissa Kabamba, qui a été interrogée par la radiodelafemme.net, regrette la faible sensibilisation de la population sur cette maladie par les autorités compétentes.
« J’ai appris que c’est une maladie mortelle, je ne connais pas exactement qu’elle consiste en quoi, le mode de prévention, le mode de contamination. Il est important que le gouvernement fasse des sensibilisations pour nous aider à bien comprendre la maladie.», a-t-elle dit.
Certains lushois connaissent juste les symptômes de la maladie, le cas de Grâce Banzaï trouvé sur l’avenue Maniema, coin Tabora.
« Je sais que cette maladie se manifeste par des boutons, j’ ai suivi à la télé et j’ ai vraiment peur. » J’ai aussi appris que notre pays est le plus touché au monde et a plus de cas, c’est tout ce que je sais de la maladie MPOX. », a expliqué la jeune fille.
D’autres demandent à la population de respecter les mesures préventives afin d’être à l’abri de cette maladie.
« Je demande à notre population de respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène recommandées par l’OMS. La santé n’a pas de prix. Et lorsque vous allez tomber malade, vous allez plus dépenser», nous a confié un lushois préférant requérir l’anonymat.
Il faut signaler que le don de 50 000 vaccins contre la variole du singe (Mpox) en provenance des États-Unis est arrivé le 10 septembre 2024 en République démocratique du Congo. Les vaccins sont un élément crucial pour prévenir la propagation du Mpox.
Ruth KUTEMBA/ Lubumbashi