Après l’appel des femmes vivant avec handicap de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, à contribuer au développement de la RDC par la défenseuse des droits des femmes à la société civile, Sylvie Kolomoni a, au cours d’une conférence débat axée sur le thème : « Emancipation féminine clé du développement », a démontré que toute femme est capable de créer un emploi dans n’importe quel domaine peu importe son niveau d’études ou son état physique.
Sur ce, Nelly Kanteng, écrivaine et personne vivant avec handicap s’est frayée quand à elle un chemin en écriture.
« J’ai commencé à écrire puis parler de mon parcours trop jeune. Je m’ennuyais beaucoup à la maison puisque j’ai suivi les cours en littéraire par correspondance. C’est à partir de là que j’ai commencé à écrire. J’ai écrit d’abord pour les autres. Au fur et à mesure je l’ai fait comme métier », a-t-elle rapporté à notre rédaction.
Nonobstant les 25 ans d’écriture qu’elle a consenti, c’est pas toujours rose pour elle pour mieux s’en sortir.
« Ça fait plus de 25 ans que j’écris. Si je devrais être couronner, je mériterais une médaille. [Rire]. C’est pas vraiment facile. Un artiste vit des ses œuvres. Tant que nous n’avons pas de financement, c’est très compliqué », conclut-elle.
Cette carrière a valu à l’écrivaine Nelly Kanteng plusieurs prouesses, parmi lesquelles, une participation à la première conférence des œuvres scientifiques des femmes vivant avec handicap organisée par Madame Hortense Kavuwu à Kinshasa, mais également à Handimode à Kolwezi, mais également à plusieurs autres invitations en qualité de première femme handicapée écrivaine dans le Haut-Katanga.
Maryam Nsuny / Lubumbashi