Dans le cadre du projet de prévention et réponse holistique aux violences basées sur le genre pour la consolidation de la paix dans les régions affectées par le conflit en RDC (Kasaï Central, Sud-Kivu et Kinshasa), il s’est tenu à l’Hotel Elais de Kinshasa, le 30 et le 31 juillet 2024, un atelier du Comité technique 2024.
Ce dernier était organisé par le Ministère du Genre, Famille et Enfant, l’UNFPA et le PNUD afin de fournir des avis techniques relatifs au progrès atteint à la troisième année de mise en œuvre du projet et offrir une expertise/approche technique spécifique à l’unité de gestion du projet dans l’élaboration du plan de travail et du budget de la quatrième année du projet.
Les objectifs de la réunion du comité technique étaient de présenter le progrès atteint au cours de la troisième année de mise en œuvre du projet (PTA 3); élaborer conjointement le plan de travail de la quatrième année du projet (PTA 4) avec les (parties prenantes) acteurs techniques de lutte contre les VBG.
Mais également de recueillir auprès des acteurs techniques de lutte contre les VBG, les propositions d’approche techniques pertinente de mise en œuvre et de suivi conjoint des activités du projet, spécifiquement pour chaque province et harmoniser le mécanisme de production, de gestion et de partage des évidences (moyens de vérification) des produits et résultats atteints au projet avec les IP2 de différents volets du projet.
Ce comité technique était organisé sous la conduite de la Coordinatrice du Programme en collaboration étroite avec les techniciens du ministère du genre, les responsables des composantes/volets au sein des agences du système des Nations-Unies, et les acteurs étatiques impliqués dans la mise en oeuvre
Il faut signaler que les interventions dans le cadre de ce projet sont orientées vers les familles et les communautés dans les zones ciblées.
Les chefs traditionnels et religieux ainsi que les différents acteurs jouent un rôle clé dans la prévention et la réponse aux VBG dans ce contexte où les inégalités entre les sexes sont ancrées dans la société par le biais des normes et traditions socioculturelles.
Ce projet vise à réduire le nombre de femmes et de filles , d’hommes et de garçons victimes de VBG et de réduire la discrimination à l’égard des survivants de VBG dans les provinces de Kinshasa, du Sud-Kivu et du Kasaï-Central, et aider les institutions en charge de la lutte contre les VBG à développer et mettre en œuvre des politiques et stratégies efficaces basées sur des interventions coordonnées.
Ivan Hon.