Maître Dahlia Tshilanda, avocate spécialisée, évoque les abus observés dans l’industrie musicale, où les danseuses se retrouvent souvent à danser à moitié dénudées sous le regard admiratif de leurs employeurs.
Un cas récent concerne l’artiste Fabregas Le Métis Noir, qui a demandé à l’une de ses danseuses, sous la pression de ses fans, de retirer sa culotte pour se présenter en sous-vêtements. Cette situation a suscité l’indignation de nombreux Congolais, poussant Me Dahlia Tshilanda à demander une action de l’État pour réprimer les violences et agressions sexuelles.
Elle souligne le manque de considération pour les droits des femmes dans ce secteur au Congo et encourage les autorités à agir fermement pour protéger les femmes de toute forme de violence. Me Dahlia Tshilanda préconise la « mise en place de politiques claires pour prévenir et punir les agressions sexuelles » dans l’industrie musicale.
Elle insiste sur la nécessité de « former les artistes et les professionnels à propos du consentement et du respect des limites personnelles », tout en soutenant les victimes pour qu’elles osent parler sans craindre de représailles.
Dans l’industrie musicale congolaise, de nombreux actes de violence sexiste restent impunis, car les victimes craignent de dénoncer les agresseurs sans garantie de justice ou de protection. L’impunité favorise le non-respect de la dignité et de l’honneur des femmes dans ce secteur.
Pour rappel, un autre cas avait secoué les réseaux sociaux, impliquant JB Mpina et une danseuse qui aurait été enceinte à l’âge de seulement 13 ans.
Gédéon ATIBU