La province du Maï-Ndombe, est confrontée à une inquiétante flambée de choléra. En l’espace de trois jours, soit du 7 au 9 juillet, 155 cas ont été enregistrés, dont 18 décès, ont déclaré jeudi 10 juillet les autorités sanitaires provinciales.
« La Division provinciale de la santé du Maï-Ndombe a enregistré depuis le début de l’épidémie de choléra 155 cas dont 18 décès jusqu’au troisième jour de la 28ème semaine épidémiologique. Nous observons une augmentation sensible des cas et des décès. Nous observons également une augmentation du nombre de zones de santé touchées, qui passe de cinq (5) à sept (7) », a déclaré Yves Bosinga, chargé de communication de la Division provinciale de la santé.
L’expansion de l’épidémie vers de nouvelles zones de santé complique davantage la riposte et soulève de sérieuses inquiétudes quant à la propagation du virus.
Les autorités provinciales appellent à une mobilisation urgente des partenaires sanitaires et humanitaires pour freiner la progression de la maladie. Des mesures de sensibilisation communautaire, de traitement de l’eau et de renforcement des structures de prise en charge sont en cours, mais demeurent insuffisantes face à l’ampleur de la crise.
Le choléra, une infection diarrhéique aiguë causée par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, peut entraîner la mort en quelques heures si elle n’est pas traitée rapidement. Les zones de santé affectées souffrent généralement d’un accès limité à l’eau potable et à des infrastructures sanitaires adéquates.
La Division provinciale de la santé exhorte la population à respecter les mesures d’hygiène de base, à consommer de l’eau potable, et à consulter immédiatement un centre de santé en cas de symptômes.
Adonis Mbuyi