Le 20 novembre de chaque année, la communauté internationale célèbre la Journée des droits de l’enfant, en mémoire l’adoption de la Convention relative aux droits de l’enfant par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1989.
Cette journée est l’occasion de rappeler l’importance de protéger les droits des plus jeunes et de promouvoir leur bien-être dans un environnement sain et sécurisé.
À Mwene Ditu, dans la province de Lomami, Espérance Kawang Musas, chef de bureau urbain Genre, Famille et Enfant, a profité de cette journée pour lancer un appel vibrant aux parents.
Elle les exhorte à prendre conscience de leurs responsabilités dans la lutte contre les violences basées sur le genre et à faire des droits des enfants une réalité tangible.
Dans ses déclarations ce mercredi 20 novembre, Espérance Kawang a souligné que « selon la loi n° 09/001 du janvier 2009 portant protection de l’enfant, l’article 24 stipule que tout enfant a droit à une éducation qui respecte l’ordre public et les bonnes mœurs. ».
Elle a rappelé que les enfants ont des droits fondamentaux : le droit à la survie, le droit à la protection, le droit au développement et le droit à la participation. Ces droits doivent être garantis par tous, en particulier par les parents.
Pour sensibiliser la population, Espérance Kawang a fait savoir qu’elle et son équipe organisent régulièrement des causeries dans les quartiers, en collaboration avec des pasteurs et des ONG féminines. Ces rencontres visent à éduquer les familles sur les droits des enfants et à encourager un dialogue constructif autour des violences basées sur le genre.
Elle a également évoqué l’article 21 de la même loi, qui affirme que « tout enfant a le droit de jouir d’un état de santé optimal », incluant l’accès aux soins de santé.
En cette Journée Internationale des Droits des Enfants, il est essentiel que chaque acteur de la société prenne conscience de son rôle dans la protection des enfants et dans la promotion d’un avenir sans violence ni discrimination.
Rédigé par Ariel Maleka Armal