Le collectif des associations féminines du Nord-Kivu a au cours d’une réunion du Conseil urbain de sécurité sollicité auprès des autorités de la ville de Goma, la fermeture des maisons de tolérance dans les camps des déplacés.
D’après Isabelle Pendeza, présidente du collectif des associations féminines pour le développement au Nord-Kivu, ces maisons de tolérance pullulent dans les périmètres de sites de déplacés internes, où s’y trouvent beaucoup d’enfants exploités sexuellement et des femmes aussi abusées sexuellement.
Elle a précisé que les échanges avec le comité urbain de sécurité étaient focalisés sur les efforts qui sont en train d’être fournis par les autorités, afin de les multiplier au profit des femmes, filles et enfants déplacés.
La Présidente du collectif des associations féminines pour le développement du Nord-Kivu a relevé que chaque jour, il se passe dans la ville de Goma, des événements malheureux mettant en péril souvent et surtout la vie des femmes.
De son côté, le maire de Goma, le commissaire supérieur principal, Faustin Kapend Kamand, a présenté les nouveaux cadres de base, récemment désignés par l’arrêté provincial, aux membres dudit comité urbain de sécurité.