L’union des organisations humanitaires féminines a organisé mercredi 28 août, une table ronde centrée sur la capitalisation des actions féminines humanitaires, à Goma dans le Nord-Kivu.
Au cours de cette activité, elles ont mené un plaidoyer adressé au gouvernement congolais et aux organisations internationales et agences du système des Nations Unies sur leur accès aux opportunités y relatives.
Selon Générose Wenga, coordonnatrice de l’ONG Ma voisine Zone Est, les femmes évoluant dans les zones de crise éprouvent d’enormes difficultés dans l’exercice de leurs activités en faveur des populations en crise.
«Nous nous sommes rendues compte que nous sommes plus formées mais on n’a pas plus de capacité dans notre système organisationnel. Le système des Nations-Unies et les organisations internationales doivent cibler les organisations et les suivre de près pendant une période bien définie afin de s’assurer de la pérennité des actions», a-t-elle déclaré.
Et d’ajouter
«Nous voulons aussi que les agences assouplissent et rendent flexibles les procédures, que la coordination humanitaire accorde un quota des participations aux organisations locales féminines dans toutes les assises, y compris dans les cycles des planifications humanitaires et que les décisions tiennent compte de leurs opinions. Que les renforcements des capacités soient organisés sur la compréhension du standard des agences.»
Pour ce qui est du gouvernement, cette organisation demande la délocalisation des bases militaires qui entourent les camps des personnes déplacées internes et la facilitation à l’accès aux documents nationaux légaux aux organisations locales féminines.
Richard Kubuya / Goma