Josué Bampe Nyarugeta jeune entrepreneur, vient de lancer «Lazza Kivu (le goût du Kivu) », une société spécialisée dans l’autonomisation des femmes, notamment celles déplacées de guerre.
À travers cette initiative, il aspire à réduire la souffrance de ces femmes en leur offrant une alternative économique viable, là où les autorités et les organisations humanitaires ne parviennent pas à répondre à tous les besoins.
« Laza Kivu embauche 180 femmes et filles dans l’entrepreneuriat, tel que la préparation et la vente de frites, chips , Thomson et saucisses. Ces activités leur permettent de subvenir à leurs besoins essentiels. Cette initiative vise aussi à prévenir les violences faites aux femmes et à réduire le recours au sexe de survie dans les camps de déplacés.», a-t-il expliqué.
Les femmes intéressées par Laza Kivu doivent répondre à certains critères avant d’intégrer l’entreprise. Une fois acceptées, elles reçoivent un kit de démarrage complet comprenant ; Un sac de pommes de terre, Un bidon d’huile végétale, Deux cartons de chinchards, Des ustensiles de cuisine, des plats, un brasero et un sac de charbon, Une table ainsi qu’un uniforme pour garantir la visibilité de l’entreprise.
Les bénéficiaires remboursent une petite somme quotidienne pour assurer la pérennité de l’entreprise, mais cette aide n’est pas considérée comme une dette.
Les avantages collectifs de Lazza Kivu sont notamment la mise en place d’une caisse de solidarité pour aider celles qui rencontrent des difficultés, dont la maladie ou l’accouchement.
Yollande Bazungu, une bénéficiaire, raconte son expérience.
« Avant Laza Kivu, je n’avais aucune activité. Aujourd’hui, grâce à un petit capital de départ, je gère un restaurant et je peux subvenir à mes besoins. Cette initiative a transformé ma vie. Que Dieu bénisse Josué Bampe Nyarugeta pour son soutien aux femmes et aux filles. », a-t-elle déclaré.
Signalons que Laza Kivu incarne un exemple concret d’entrepreneuriat social en faveur des femmes déplacées et vulnérables.
Sabrina Kinkumba/Bukavu