Plus de 300 cas de violences sexuelles ont été documentés dans les sites et camps de déplacés internes à Goma et à Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu.
L’alerte a été faite par Liberata Buratwa, activiste des droits humains et déplacée de Rutshuru vivant à Goma, qui précise que le camp de Kanyaruchinya est celui qui est le plus touché avec des cas des violences sexuelles.
« Nous sommes tristes de continuer à enregistrer des cas de violences sexuelles faites aux femmes déplacées de la guerre du M23 soutenu par le Rwanda. Ces femmes sont violées dans les camps par des bourreaux qui courent dans la nature. Ces derniers y font incursion nuitamment pour passer à leur forfait. Cette situation nous préoccupe tellement », a-t-elle fustigé.
Liberata Buratwa, indique que ces actes sont commis faute des mesures sécuritaires autour de ces camps et sites des déplacés, ce qui expose les femmes et filles à ses actes ignobles.
À cette occasion, elle appelle les femmes déplacées victimes de violences sexuelles à toujours dénoncer leurs bourreaux, et à chaque fois recourir aux structures sanitaires pour les soins appropriés afin d’éviter les conséquences graves de ces actes sexuels forcés.
La dénonciation pour elle pourra décourager cette pratique que subissent les femmes et les filles déplacées dans leurs camps et sites respectifs.
Elle a également tenu à remercier tous les partenaires humanitaires sanitaires du gouvernement congolais qui ne cessent d’intervenir en faveur des femmes déplacées victimes de violences sexuelles.