Organisé par l’ONG Sauti ya Mama Mukongomani, le Forum « Femmes actrices de paix et de changement, tenu du 20 au 21 octobre 2022 à l’Hôtel Bungwe Guest House de Goma, a connu la participation des réseaux des femmes leaders de la province du Nord-Kivu, située à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Il sied de préciser que c’est dans le cadre de la deuxième édition du Programme Mwanamke Amani na Usalama (Femme Paix et Sécurité) que ces assises ont réuni les femmes leaders de Goma et d’autres villes Nord-Kivuciennes pour réfléchir sur comment avoir plus d’implication des femmes dans les tables de négociation de paix et au niveau des instances décisionnelles.
Présente parmi les femmes leaders ayant pris part à ce forum, la Coordinatrice Nationale d’Uwema ASBL et défenseuse des droits des femmes, Chantal Faida pense que sans la participation massive de l’être féminin il n’y aura pas d’accords de paix durables en République Démocratique du Congo. Cela avant d’ajouter que ses congénères doivent être prises en compte dans tout processus de paix en RDC, car elles constituent la majorité de la population congolaise.
« On ne le dira jamais assez, les accords de paix durables sont ceux dont la participation significative des femmes est sans conteste en amont et en aval.
La RDC devrait compter, susciter et rechercher la contribution de la femme, majoritaire démographiquement, dans tout plan de paix », a déclaré Chantal Faida.
Aux côtés de Sauti ya Mama Mukongomani et Uwema ASBL, ont également pris part à ces deux jours d’activités, plusieurs structures de promotion des droits des femmes, jeunes (filles et garçons) et enfants dont Le Cafed, le Parlement d’enfants/Beni, les Jeunes leaders, etc.
Rappelons que le Nord-Kivu où s’est tenu le Forum « Femmes actrices de paix et de changement », constitue avec l’Ituri les deux provinces congolaises sous état de siège décrété par le Chef de l’État Congolais Félix Antoine Tshisekedi, depuis le 06 mai 2021, dans le but de restaurer la paix dans ces deux régions qui subissent les attaques des groupes armés il y a de cela plusieurs décennies.
Patrick Mangoma/Radio de la Femme