Le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a au cours de son discours tenu lors des travaux des États généraux qui se poursuivent à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, de la justice, promis de mettre en place des réformes pour modéliser la société congolaise.
Parmi ces réformes, l’on note l’identification de tous les pasteurs en République démocratique du Congo, en vue de mettre fin à l’immoralisation de la société congolaise.
À Lubumbashi, Myriam Kabamba, une femme pasteure, pense que le ministre de la justice doit analyser ces questions minutieusement, car le domaine spirituel relève de la souveraineté divine.
Elle l’a dit dans une interview accordée à la Radio de la femme ce mercredi 13 novembre 2024.
« Cette décision, selon moi, en tant que servante, n’est pas spirituelle. Parce que si nous partons dans la Bible, Dieu a établi ses serviteurs pour les servir, et certains sont établis, d’autres sont appelés. L’idée d’identifier tous les pasteurs n’est pas si mauvaise, mais dans le domaine de la spiritualité, il faut beaucoup de sagesse et de réserve, je ne suis pas vraiment d’accord avec cette décision. Le ministre de la justice doit faire preuve de beaucoup de sagesse avec les histoires de l’Église. Les choses de Dieu sont sacrées et c’est lui-même qui s’occupe des interdits. C’est un domaine spirituel et non charnel.», a-t-elle dit
Il faut rappeler que c’est sous le thème « Pourquoi la justice congolaise est malade » que les travaux des États généraux de la justice se tiennent, débutés dans la capitale Kinshasa depuis le mercredi 6 novembre au centre financier de Kinshasa et se poursuivront jusqu’au 13 novembre 2024.
Ruth Kutemba / Lubumbashi