63 ans après son accession à la souveraineté nationale et internationale, le géant endormi au coeur de l’Afrique patauge encore et peine à se relever de ses cendres. Des régimes politiques ont beau se succéder mais rien de concluant n’a changé pour autant. Le parti Congo positif le regrette amèrement.
À travers un message en marge de 63 ans d’indépendance du Congo, Dieudonné Nkishi, qui en est président national, constate que le pays n’a pas réussi à capitaliser toutes ces années pour devenir un État véritablement fort et indépendant capable d’entrer dans l’histoire et de prendre rendez-vous dans le concert des Nations.
Paradoxalement, il a plongé dans des détournements de fonds publics, la corruption, le clientélisme, l’amateurisme, ces antivaleurs qui profitent largement à une minorité et des lobbies occidentaux.
« Il ne serait pas exagéré de notre part de nous offusquer devant le gâchis et la parte d’aussi nombreuses années alors que notre pays et son peuple sont assis sur une mine d’or, sur une terre paradisiaque où le lait et le miel ne coulent que pour les étrangers mais aussi pour les plus habiles d’être nous en ce qui concerne la corruption, le détournement des deniers publics, les vols, le mensonge, la duplicité, l’hypocrisie, la paresse, la prédation, etc », mentionne-t-il.
Partant de ce qui précède, le parti Congo positif rappelle et insiste que deux colonnes majeures ont été bafouées ces 63 dernières années. Ce qui a freiné l’élan vital d’une RDC émergente et puissante. Il évoque d’abord la classe dirigeante puis le peuple.
A l’en croire, le Congo dans sa configuration mérite des gouvernants épris de patriotisme et d’équité, ceux résolument engagés pour la cause du pays et de la population. Malheureusement, indique Dieudonné Nkishi qura plupart font du mercenariat au sein des institutions en feignant de travailler pour la nation le jour alors que la nuit, ils servent leurs véritables maîtres.
« De tels dirigeants et potentiels dirigeants doivent être démasqués et éconduits de la place publique congolaise », prévient-il.
Pour ce qui est du peuple, ce grand parti anti-chômage note que 63 ans après, les Congolais n’ont pas réussi à imposer un modèle politique, économique et social en même de canaliser convenablement leurs vies.
« Nous sommes un peuple qui, depuis l’indépendance, n’est pas du tout exigeant vis-à-vis de nos dirigeants qui, en l’absence parfois de l’éthique et du bon sens, se croient tout permis. Nous demeurons un peuple soumis et asservi par ceux qui de temps en temps, nous ont dirigés« , dit-il.
Il redoute ainsi que la situation s’aggrave davantage et que la RDC s’enfonce de plus en plus si le peuple n’arrive pas à distinguer les acteurs politiques, économiques, les acteurs sociaux et qui parmi les acteurs religieux endorment les Congolais au profit des intérêts étrangers.
Mais, au regard de la gravité de la situation, Dieudonné Nkishi appelle à une prise de conscience collective pour permettre au pays de se révéler et de s’affirmer sur l’échiquier mondial.
Par la Radio de la femme