Delly Sesanga a tenu parole en déposant, ce dimanche 8 octobre au siège de la CENI, son dossier de candidature pour la présidentielle de décembre prochain.
Le président du parti politique Envol n’est pas un novice dans la politique congolaise. Fort de son mandat comme député national de 2006 à 2023, il a acquis une expérience nécessaire pour se porter candidat à la prochaine présidentielle en RDC.
En effet, Delly Sesanga n’a cessé d’afficher clairement ses ambitions pour un nouveau mode de gouvernance du pays par l’accès à la justice pour tous, l’amélioration des conditions de vie sociale, la redistribution équitable des ressources du pays, la sécurité et la paix.
Faisant partie des députés les plus prolifiques et engagés de cette législature, l’élu de Luiza a peint un tableau de gouvernance sombre ayant caractérisé le régime Tshisekedi.
« Je me suis mis à poser certaines questions pourquoi ça ne marche pas dans notre pays ? Alors que nous avons touts les moyens de pouvoir réussir. J’ai compris qu’un certain nombres de comportements comme le manque de vision dans la direction de notre pays, l’amateurisme, la corruption, le favoritisme et le clientélisme ont gangrené et détruit toute l’espérance légitime de notre peuple à voir ce pays se redresser », a indiqué Sesanga Hipungu Dja Kaseng Kapitu.
Il tient fermement à ce projet de société dénommé « Refondation du Congo» dont il promet de dérouler les grandes lignes le 14 octobre prochain.
« Nous devons avoir un nouveau président de la République. L’actuel chef de l’État a montré ses limites, son pouvoir est basé sur le mensonge d’État (…) nous allons mettre fin à ce cauchemar», a-t-il vivement souhaité.
Cohérent, le projet du leader d’Envol vise également à rassembler les congolais autour d’un idéal commun de progrès partagé et de redonner de l’espérance à la population en général et à la jeunesse en particulier.
En somme, Delly Sesanga s’engage à placer son pays sur l’orbite du monde. La mission paraît non moins simpliste, mais on y peut avec un peu de volonté et de tact.
Par Gédéon ATIBU