De folles rumeurs de plus en plus persistantes ont envahi les médias sociaux et ont soutenu que le prix Nobel congolais de la Paix n’était qu’un pion, une main allongée des impérialistes en République démocratique du Congo.
On a reproché au «réparateur des femmes» le fait d’être très proche des Occidentaux qui sont généralement à la base du malheur de plusieurs États africains. D’ailleurs, une affirmation a été relayée, affirmation selon laquelle le docteur de Panzi a bénéficié d’une importante cagnotte pour propulser sa candidature annoncée à la présidentielle de décembre prochain.
En réaction, le gynécologue congolais s’est défendu de la plus belle des manières. Le weekend dernier, alors que des organisations féminines lui déposaient une contribution pour sa caution à la présidentielle, Denis Mukwege a tenu à recadrer le tir en se lavant de tout soupçon.
«Je n’ai besoin ni de l’Occident, ni de l’Orient. Je n’ai même pas besoin des alliances avec les traîtres qui sont des Congolais que vous connaissez. Ça fait 41 ans que je suis dans cette province et je suis avec des peuples démunis. Ça fait 41 ans que je défends la cause des victimes des violences sexuelles. Si j’étais l’homme des Occidentaux, ils m’auraient déjà placé comme ils placent les autres« , s’est-il défendu.
Comme on le sait, des organisations de la société civile ainsi que celles féminines ont appelé Denis Mukwege à se porter candidat à la présidentielle de décembre prochain. Une demande pressante réitérée le weekend dernier à Panzi.
«La nuit porte conseil», a lâché le docteur. Va-t-il donc mordre à l’hameçon. Jusque-là, rien n’est encore confirmé. Cependant, Denis Mukwege se montrait déjà solidaire avec d’autres acteurs politiques de l’opposition. Et, il ne rate pas les occasions pour tirer sur le régime Tshisekedi.
Par la Radio de la femme