Christophe Mboso Nkodia, speaker de la Chambre basse du Parlement, a reçu, ce mardi 31 octobre 2023, en audience, le collectif des bourgmestres de 24 communes de la Ville- Province de Kinshasa.
La pré- campagne électorale dans leurs entités respectives, en vue d’assurer la réélection de Félix Tshisekedi était au centre de leurs échanges avec le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso. Ce dernier, en qualité de membre du presidium de l’Union Sacrée de la Nation, a exhorté les autorités politico- administratives de Kinshasa à s’organiser pour offrir un second au chef de l’État, Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession.
Au sortir de la séance de travail avec le doyen Christophe Mboso, le bourgmestre de Lemba, l’une des 5 communes du district de Mont-Amba, a adhéré à l’appel du speaker de l’Assemblée nationale et invité leurs administrés à faire confiance au chef de l’État dans sa mission salvatrice de sortir le pays du sous-développement.
« La situation était grave, mais n’est pas restée la même. Il y a un progrès énorme. Autant de kilomètres de routes ont été construites avec le travail d’arrache-pied du Chef de l’Etat. Si la population lui redonne un second mandat, d’ici 5 ans, on parlera d’un autre langage», a souligné le Bourgmestre Jean-Serge Poba, répondant à la question relative à la salubrité et de l’état des routes dans les Communes de la Ville-Province de Kinshasa.
Ces soutiens viennent consolider le président sortant, récemment accusé d’avoir conclu un accord politique avec son prédécesseur, Joseph Kabila, lors du scrutin de 2018.
Felix Tshisekedi, 60 ans, est donc bien placé pour se lancer dans la course à sa propre réélection. Il retrouvera Martin Fayulu, qui était arrivé en deuxième position lors de l’élection de 2018 mais affirmait l’avoir emporté avec 61% des voix et criait au « putsch électoral ».
Enfin le médecin Denis Mukwege, co-lauréat du prix Nobel de la paix en 2018, reconnu pour son travail auprès des femmes victimes de violences sexuelles, l’ancien premier ministre Matata Ponyo et l’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, sont bel et bien dans la course pour la magistrature suprême.
Par Gédéon ATIBU