L’arrestation du journaliste Stanis Bujakera préoccupe au plus au point les organisations professionnelles et associations, militant pour les droits de l’homme en RD Congo, qui appellent à la remise en liberté du correspondant Jeune Afrique et Directeur de publication adjoint à Actualité.cd.
L’Union Congolaise des Femmes des Médias (UCOFEM) ne fait pas bande à part. Elle s’y joint pour dénoncer ce qui paraît comme une atteinte à la liberté de la presse dans un pays où la « justice est malade », donnant du fil à retordre au président de la République dans sa vision de construire un véritable État de droit.
A 48 heures du verdict du procès Stanis Bujakera, ces organisations professionnelles, dont l’UCOFEM, appellent à la mobilisation générale de tous les hommes et femmes des médias.
A cet effet , une conférence de presse est prévue, ce lundi 18 mars au CEPAS, pour faire le point sur la situation que traverse le journaliste Stanis Bujakera poursuivi pour un article publié et non signé dans Jeune Afrique, mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de Chérubin Okende, ancien ministre devenu opposant retrouvé mort le 13 juillet dernier dans sa voiture avec des blessures par balles.
Depuis plusieurs semaines, le procès piétine, tournant autour de questions d’expertise et contre-expertise de documents et de signatures.
Rappelons que, après avoir passé plus de 6 mois de détention à la prison de Makala, Stanis Bujakera risque 20 ans de servitude pénale, selon le ministère public.
Gédéon ATIBU