La table ronde sur les violences domestiques en RDC s’est tienue ce jeudi 19 décembre, au Pullman Hôtel à Kinshasa, sous le thème «Unir les voix pour mettre fin aux violences domestiques : vers une loi spécifique en RDC.», par l’Ong «Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI)».
Dans son rapport, Julienne Lusenge, présidente du Conseil d’administration au sein de la Sofepadi, a laissé entendre que
474 cas de violences domestiques ont été répertoriés de 2021 à 2024, par son organisation et ses partenaires.
«De 2021 à 2024, l’Observatoire national sur la violence domestique a documenté 474 cas de violences domestiques, révélant une situation qui nécessite une attention urgente. Ce chiffre ne représente que le nombre de cas que la Sofepadi et les organisations partenaires ont pu documenter, et non le nombre total de cas de violence domestique en RDC. Les femmes sont les principales victimes, représentant 460 des cas documentés, tandis que 14 cas concernent des hommes», a-t-elle déclaré.
A cet effet, Julienne Lusenge a plaidé pour la création d’une loi sur les violences domestiques en RDC.
«Votre participation est importante pour faire entendre les voix des victimes et des survivantes, et pour créer un cadre législatif sur les violences domestiques qui protégera les droits de chaque individu, car les violences domestiques, sous toutes leurs formes, sont un affront aux droits humains et un obstacle majeur au développement social et économique», plaidé la PCA de SOFEPADI.
Cette table ronde a reuni plusieurs acteurs qui discuté sur les moyens à agir contre les violences domestiques en RDC.
IHM