Martin Fayulu a fait un revirement à 360°. Après avoir ordonné à ses candidats aux législatives de ne pas déposer leurs dossiers à la CENI avant la révision du fichier électoral par un organisme international neutre, l’opposant est revenu à la charge en s’annonçant candidat à la présidentielle.
Pourtant, jusqu’ici, la CENI n’a toujours jamais répondu à sa demande et ce que le président de l’ECIDE craignait, c’est-à-dire un hold-up électoral suite à un fichier électoral bourré de fictifs et de doublons, n’est toujours élagué.
L’opinion a vertement critiqué sa position qui semble s’écarter de celle d’un vrai leader et nombreux estiment qu’il a inutilement sacrifié les siens qui auraient peut-être eu la chance d’être élus aux législatives prévues en décembre prochain.
Martin Fayulu est ainsi donc candidat à la présidentielle. Mais, il ne s’arrête pas là. L’opposant continue d’insister sur la tenue de bonnes élections où n’y a pas magouilles. Après s’être relancé dans la course, Martin Fayulu a décidé d’entamer un nouveau combat, celui de la vérité des urnes en décembre.
D’ailleurs, il mobilise les Congolais et les appelle à demeurer regardants en ne laissant pas le régime de Kinshasa tripatouiller le processus. Pour lui, si le choix du peuple n’est pas respecté à l’issue des scrutins, le peuple devrait se déverser dans la rue pour obtenir son droit.
« Un fait est certain : le peuple congolais veut des élections crédibles et non une parodie d’élections. Dès maintenant, j’appelle les Congolais à une plus grande vigilance et à l’engagement pour un contrôle citoyen. Le fichier électoral de monsieur Kadima étant corrompu, nous devons nous préparer à la tabulation parallèle des résultats des votes et à sortir massivement dans les rues en cas d’un nouveau hold up électoral. Notre souveraineté est à ce prix« , écrit-il.
Des soupçons pèsent sur le processus électoral. Au sein de l’opposition, des voix s’élèvent pour dénoncer les tentatives du pouvoir à organiser une fraude massive. Mais, le régime se défend et promet des élections crédibles, transparentes et inclusives.
Par la Radio de la femme