Depuis de nombreux mois, la native du Nord-Kivu exprimait clairement ses intentions de briguer la présidence. Fondatrice de l’Association pour l’intégration sociale des Handicapés physiques, celle-ci disait militer pour la participation des femmes congolaises en politique.
Cependant, en dépit de toutes ces ambitions, Kavuo Maliro Hortense ne sera pas de la partie. Soumise à la caution, celle-ci n’a pas réussi à la réaliser dans le délai. D’ailleurs, elle a considéré qu’elle est exhorbitante, en plus de son caractère non remboursable.
« Je suis totalement convaincue que je remplis toutes les conditions et tous les critères d’éligibilité de notre constitution. Je suis venue de Goma pour déposer ma candidature à la CENI sans preuve de paiement des frais de dépôt de candidature à l’élection présidentielle 2023« , a-t-il affirmé.
L’ambitieuse estime que le montant exigé pour la caution empêche nombreux meilleurs candidats pour le pays à s’engager dans la course en dépit de leur projet de société digne pour le pays.
« Le droit de se porter candidat à un suffrage de son choix est un droit extrapatrimonial, c’est-à-dire non évaluable en argent. L’article de la loi électorale sur le non remboursement de la caution prive les citoyens de l’exercice. Le montant de la caution exclut tout candidat compétent dépourvu de tels moyens », dénonce-t-elle.
Puis, Hortense Kabuo appelle la CENI à accorder un délai aux présidentiables qui n’ont pas réussi à réaliser la caution afin que ces derniers s’acquittent également de cette obligation
« C’est pourquoi, je sollicite le président de la CENI de prolonger jusqu’au 22 octobre la date de la clôture du dépôt de candidature afin de permettre aux candidats désavantageux financièrement de réunir la caution pour pouvoir compétir.
Il faut rappeler que 24 candidats sont en lisse pour la présidentielle de décembre. Comme en 2018, Marie-José Ifoku est la seule femme à y participer au côté de 23 hommes. Le rêve de Maliro Hortense pour 2023 se brise ainsi.
Par la Radio de la femme