Parler pour plaire est quelque chose qui lui effleure très rarement l’esprit : David Alexandre Nshue, champion de la gouvernance économique, veut mettre son intelligence au service du pays, afin que ce dernier décolle et coule des jours heureux.
Il ne s’agit pas d’une affabulation comme certains le croiraient, mais d’un sacerdoce dont le peuple n’a pas encore fini à bénéficier. Professeur des Universités depuis une vingtaine d’années, M. Nshue se propose d’être le petit « David » inconnu du grand public, qui veut faire tomber le grand «Golliath» congolais : la stabilité macro pour le bien-être social, qui passe par la croissance et l’amélioration du système financier congolais.
Sans s’en cacher, David Alexandre Nshue sait ce que cela exige et dit disposer de tous les moyens pour y parvenir. «Il faudra une réforme monétaire créant le Nouveau FC, améliorant le système de paiement et permettant de dedollariser grâce à un meilleur système financier…», a-t-il laconiquement souligné.
En effet, cette réforme revient à appeler de ses vœux «une meilleure gouvernance macro- financière et une vraie surveillance des acteurs par l’Ecofin de l’Assemblée nationale», a exhorté cet ancien conseiller de plusieurs premiers ministres dont Muzito [ Palu, à l’époque] , Matata [PPRD, à l’époque] ou même de Samy Badibanga. Voilà une opération de lobbying rondement menée !
David Alexandre Nshue Mbo Mokime, expert en la matière, est marqué par la volonté de changer l’équation financière des pays pauvres. Cette vision remporte un franc succès chez les impatients du changement quand elle réclame une réforme du système financier.
Plusieurs fois conseiller des membres du gouvernement, Alexandre Nshue Mbo Mokime croit dur comme fer qu’il est possible d’avancer sur cette voie et même vaincre l’insécurité, booster l’économie, donner de l’emploi et offrir des services publics dignes du grand pays francophone si et seulement si l’on améliore la qualité des institutions et de la gouvernance.
Il sied de rxappeler que le secteur financier congolais a connu une décennie de forte croissance et de changements majeurs du cadre réglementaire et de supervision. Malgré ce développement rapide et régulier, le secteur financier est limité et ne répond pas aux besoins de services financiers de l’économie.
Par Gédéon ATIBU