Les membres du gouvernement congolais ont été instruits par le Président de la République, à proposer chacun dans son secteur, des mesures « concrètes, mesurables et irréversibles « , visant le renforcement de la lutte contre les violences sexuelles en République démocratique du Congo (RDC), d’après le 50ème réunion du conseil des ministres.
« La ministre d’État des Affaires étrangères, d’intensifier les démarches pour repositionner notre pays au Conseil de sécurité, le ministre d’État de la Justice et garde des sceaux de donner des injonctions strictes contre les auteurs et de proposer les réformes législatives nécessaires », à la Coordination Présidentielle en charge de la Jeunesse, des femmes et de lutte contre la traite de personnes, d’assurer le suivi, produire des rapports périodiques, renforcer la redevabilité et améliorer l’accessibilité de la ligne verte 122.
Le Président de la République a rappelé que les violences sexuelles liées au conflit continuent de défigurer notre Nation, de briser nos communautés et d’offenser notre humanité.
«Alors que nous aspirons à une République digne, stable et souveraine, il est impératif de traiter cette tragédie nationale avec rigueur et urgence, qui s’impose», rapporte le compte rendu.
Soulignant qu’en plus, en 2023, plus de 123 000 cas ont été officiellement recensés et des milliers d’autres l’ont été depuis par le CICR, Médecins sans frontières et les Nations Unies.
De 2020 à 2025, des actes de violences sexuelles se sont perpétrés dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Maniema et Tanganyika et qui ont été documentés au sein de nos forces de sécurité FARDC, PNC et autres services publics.
Avec ACP