La circulaire émise récemment par le ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté de la République démocratique du Congo, encourageant le maintien des filles enceintes à l’école, a été saluée ce vendredi 18 juillet par Kale Sayi, conseiller au ministère en charge de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
Ce dernier a souligné que cette initiative représente une avancée majeure dans la lutte contre l’exclusion scolaire des jeunes filles.
« Le Ministère de l’Éducation nationale a signé une circulaire demandant que les élèves enceintes soient autorisées à poursuivre leur scolarité si elles le souhaitent, et qu’aucune ne soit exclue du système éducatif pour ce motif », a-t-il déclaré.
Pour Kale Sayi, cette mesure s’attaque à l’une des conséquences visibles d’un manque d’instruction à la fois au niveau familial et scolaire. Il salue à ce propos la « lucidité et la sensibilité sociale » de la ministre d’État Raissa Malu, à l’origine de cette décision.
« Maintenir les filles enceintes en classe, ce n’est ni cautionner ni banaliser leur situation : c’est refuser d’ajouter une sanction à l’épreuve qu’elles traversent. C’est aussi refuser de confondre responsabilité et punition », a-t-il souligné.
Il ajoute que cette politique éducative vise à reconnaître chaque élève comme une citoyenne en devenir, porteuse de droits, de rêves et de potentiel intellectuel, malgré les circonstances.
« Une grossesse ne devrait jamais effacer l’intelligence, ni les ambitions, ni le droit à l’éducation », a-t-il conclu.
Cette initiative s’inscrit dans un mouvement plus large visant à rendre l’école plus inclusive, équitable et respectueuse des droits fondamentaux de chaque enfant, en particulier les plus vulnérables.