Conduite par Emmanuel Ramazani Shadary, la délégation du Front Commun pour le Congo a dit toute son inquiétude quant à la cohésion nationale «mise à mal», dit-elle, par l’organisation des élections chaotiques par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
A l’écart du processus électoral depuis le lancement des opérations d’enrôlement, le FCC reste campé sur cette position tout en réitérant sa détermination à «résister courageusement à l’instauration de la pensée unique, à défendre la démocratie et le pluralisme politique par tous les moyens prévus par la Constitution», ont soutenu les délégués du FCC au cours de cette rencontre avec le Secrétaire Général Adjoint de l’ONU, Jean- Pierre Lacroix.
Ils ont, en outre, déploré la dégradation de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu en proie à l’activisme de plusieurs groupes armés et mouvements terroristes.
Après avoir analysé toute la situation, Emmanuel Ramazani Shadary, Marie-Ange Mushobekwa, Félix Kabange Numbi et Aubin Minaku ont apporté leur soutien aux FARDC engagées au front jusqu’au sacrifice suprême pour défendre l’intégrité territoriale du pays.
Pour ces cardinaux du FCC, la solution à la crise sécuritaire de l’Est passe par un dialogue direct et sincère avec toutes les forces vives politiques et sociales du pays pour une approche commune.
«Il faut éviter le pire entre les deux maux», c’est le sens des mises en garde répétées du Front Commun pour le Congo (FCC) qui ne change d’avis au sujet de la situation sécuritaire et socio-politique en République démocratique du Congo.
Par Gédéon ATIBU