La communauté internationale a célébré ce jeudi 20 juin 2024, la journée des réfugiés. D’après Angèle Dikongué-Atangana, représentante du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés en République démocratique du Congo, actuellement le pays compte près de 7.300.000 personnes sont des déplacées internes et plus d’un million de congolais se retrouvent en errance sur le continent africain dans les pays voisins à la recherche de leur survie.
En marge de cette journée, le Réseau des encadreurs des enfants et jeunes de la rue (REEJER), dénonce la recrudescence des cas des violences sexuelles que subissent certaines femmes, jeunes filles et des enfants vivant dans des camps des déplacés de guerre dans la partie Orientale du pays.
D’après Sarah Nduwa, plusieurs actes des violences sont commis à l’intérieur et à l’extérieur des sites des déplacés par des hommes sur les ces femmes et filles.
«Nous décrions et dénonçons avec fermeté des violences sexuelles que subissent certaines femmes, jeunes filles et voire des enfants réfugiés. Des cas de violence sexuelle à l’intérieur et à l’extérieur du site sont si nombreux qu’on pourrait les comparer à une épidémie, au même titre que le choléra et la rougeole», a-t-elle déclaré.
À cette occasion, une autre organisation de la société, l’ONG Boboto, plaide pour le respect des droits des réfugiés
«La journée internationale des réfugiés exige de nous, en tant que peuple, le respect par rapport aux droits des réfugiés partout dans le monde en mettant un accent particulier sur les enfants et les bébés qui effectuent des longs et difficiles voyages», a demandé Viviane Kasa, sa coordonnatrice.
Il faut signaler que plusieurs personnes déplacées de guerre dans les camps des déplacés dans le Nord-Kivu et en Ituri vivent dans des conditions très délicates par manque d’une assistance humanitaire adéquate de la part du gouvernement congolais.
Ivan H