Le président réélu de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisékédi a reçu les félicitations du président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat.
« Le Président de la Commission de l’Union africaine exprime ses vives félicitations à son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi pour sa réélection à la présidence de la République Démocratique du Congo (RDC) à la suite de l’annonce des résultats définitifs rendus publics le 9 janvier 2024 par la Cour Constitutionnelle. Le Président de la Commission salue la maturité politique du peuple congolais ainsi que le déroulement pacifique du scrutin. Il exhorte à privilégier les voies légales afin de régler tout éventuel contentieux », indique un communiqué de la Commission de l’Union Africaine (UA).
Le président sortant Félix Tshisékédi a remporté l’élection présidentielle du 20 décembre dernier avec plus de 73% des voix devant l’opposant Moïse Katumbi qui a recueilli à peine 18% des votes.
Une élection contestée par les opposants qui ont accusé la Commission électorale nationale indépendante de fraude et d’avoir organisé un « chaos » électoral.
Mais les résultats du scrutin ont été avalisés, mardi 9 janvier 2024, par la Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo.
Sans tenir compte de ses récriminations de l’opposition congolaise, la Commission de l’Union africaine salue la bonne conduite de la mission d’observation électorale menée par l’ancien président de Magagascar.
« Le Président de la Commission exprime également son appréciation à Excellence M. Hery Rajaonarimampianina, pour son leadership dans la conduite de la mission d’observation électorale de l’Union africaine », apprend-on dans le communiqué.
Aussi, la Commission de l’Union africaine renouvelle l’engagement de l’organisation panafricaine « à accompagner la République Démocratique du Congo dans la consolidation de sa démocratie. »
En dépit de l’officialisation des résultats proclamés par la Cour constitutionnelle, l’opposition continue de s’organiser et appelle les populations à maintenir la contestation.
Par Gédéon ATIBU