Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe a lancé officiellement la 2ème édition du Prix Henriette Eke, ce mardi 13 juin 2023 à l’Institut Facultaire des Sciences de l’information et de la Communication (IFASIC) à Kinshasa Gombe.
Ce concours organisé par les Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) à l’intention des journalistes prestant en République Démocratique du Congo a pour thème : « Mettre fin aux violences basées sur le genre en RDC ».
« Je suis heureux de prendre part ce jour à cette cérémonie du lancement de la deuxième édition de remise du « Prix des médias Henriette EKE » 2023 »,a indiqué Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias.
Et d’ajouter : « En effet, malgré les énormes et louables efforts consentis, sous la houlette de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Champion africain de la Masculinité positive, par notre pays dans la lutte contre les violences basées sur le genre, à travers notamment des avancées politiques et législatives importantes en matière de protection et de promotion, dont la plus récente est la promulgation en fin de l’année dernière de la loi-cadre n°22/065 portant principes fondamentaux de protection et de réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, plusieurs indicateurs montrent qu’il subsiste encore différentes formes de violences basées sur le genre, parfois méconnues et le plus souvent banalisées et tolérées ».
Le concours médias Henriette Eke ambitionne de récompenser les meilleures productions médiatiques axées sur les questions de population et particulièrement sur la santé maternelle pour sa première édition.
L’objectif de ce concours qui se déroulera sur une base annuelle est de susciter une émulation entre journalistes afin de donner un meilleur traitement aux productions journalistiques dans le domaine des trois résultats transformateurs de l’UNFPA à savoir : Eliminer les décès maternels évitables, Eliminer les besoins non satisfaits en planification familiale et Eliminer les violences basées sur le genre et les pratiques traditionnelles néfastes.
Pour sa part, le ministre estime que ce
concours, qui s’inscrit dans cette large dynamique de sensibilisation et vise à accroître l’implication des professionnels des médias, dans la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre ; les abus et harcèlement sexuels ; augmenter le volume des productions médiatiques sur la prévention et la lutte
contre les violences basées sur le genre ainsi que la promotion de l’autonomisation de la femme, améliorer la qualité des productions journalistiques sur les violences basées sur le genre ; renforcer la sensibilisation et le plaidoyer sur la prévention de la violence sous toutes ses formes.
Par la Radio de la femme