La page Paul Nsapu à la tête de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) a définitivement été tournée le lundi 9 octobre dernier à l’issue d’une cérémonie de remise-reprise entre ce dernier et sa successeure, même si Paul Nsapu ne s’est pas physiquement présenté à la cérémonie.
Mme et maître Gisèle Kapinga a officiellement pris les rênes de cette institution après avoir été élue en début du mois de septembre dernier. Toutefois, Paul Nsapu avait déjà déposé sa démission suite à des pressions et accusations qui pesaient sur lui.
En marge de cette journée solennelle, la nouvelle présidente de la CNDH a garanti qu’elle ne ménagera aucun effort pour mettre la main à la pâte. Elle a tout de même encouragé ses collaborateurs à la loyauté à la CNDH ainsi qu’à la discipline et la rigueur dans le travail.
« Je vous rassure de ma disponibilité à travailler avec tous. J’en appelle à la discipline, à l’abnégation, à la franche collaboration et à la loyauté envers l’institution », a dit la remplaçante de Paul Nsapu.
Gisèle Kapinga est une avocate au barreau de Kinshasa avec une expérience bien nourrie dans sa carrière. Mariée et mère de 7 enfants, la nouvelle présidente de la CNDH, originaire du Kasaï Central, est commissaire nationale et coordonnatrice de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant au sein de la commission nationale des droits de l’homme.
Par la Radio de la femme