Une femme à la tête d’une institution représente un acte fort d’engagement de la part du président congolais, Félix Tshisekedi, en faveur de l’autonomisation des femmes et de l’égalité des genres.
Ce choix s’inscrit dans la continuité de son précédent mandat, durant lequel il a promu activement la présence des femmes à des postes clés. Malgré les réticences de certains acteurs politiques, le président Tshisekedi persiste dans sa volonté de soutenir les femmes et de faire avancer leur place dans la sphère politique.
En augmentant significativement le nombre de femmes occupant des postes importants dans l’administration et les entreprises publiques, le président s’efforce de concrétiser son engagement en faveur de l’égalité des genres. Il est perçu comme un président féministe, soucieux des droits et de l’autonomisation des femmes.
« En 2019, on était à 17 % de femmes dans les administrations de l’État et dans les entreprises publiques. En 2023, on est passés à 32 %. C’est la première fois qu’on voit des femmes occuper des places de décision. On a une directrice de cabinet adjointe, une première porte-parole que je suis. Et aussi une femme qui dirige la Banque centrale du Congo, une femme ministre de l’Environnement, une autre qui est ministre de la Justice », expliquait Tina Salama, porte-parole du chef de l’État, dans une interview sur France 24 en décembre dernier.
Cette évolution positive est saluée par de nombreux observateurs et militants des droits des femmes, qui encouragent le président à poursuivre dans cette voie.
Après que le pays a connu une première femme à la tête de l’Assemblée nationale en l’occurrence de Jeanine Mabunda Lioko en 2019, le prochain défi pourrait être de nommer davantage de femmes à des postes clés tels que la Primature, le Sénat ou la Cour constitutionnelle. Une telle décision renforcerait la place des femmes dans les instances décisionnelles du pays et contribuerait à une représentation équilibrée des genres.
Félix Tshisekedi semble résolu à faire progresser la cause des femmes pour un développement social plus inclusif, et il est attendu qu’il concrétise ses intentions en actions concrètes.
Gédéon ATIBU