La question relative à la crédibilité du processus électoral est loin de faire l’unanimité au sein de l’opinion nationale.
En séjour à Lubumbashi dans le Haut-Katanga, le commissaire européen à la Justice, Didier Reynders poursuit les rencontres avec les leaders de l’opposition en vue de savoir leurs points de vue par rapport au processus électoral en cours en RD Congo.
Rencontré comme ses pairs de l’opposition, Moïse Katumbi a réitéré sa position pour un processus électoral crédible pour des élections apaisées. S’il ne l’est pas, les résultats, qui en sortiront, risquent de n’être pas acceptés de tous.
« Des élections crédibles, transparentes et inclusives dont les résultats seront opposables a tout le monde constituent le meilleur gage du retour de la paix et de la stabilité du pays », a souligné le président d’Ensemble pour la République, Moïse Katumbi.
De son côté, l’Union Européenne tient à un processus électoral apaisé et iinclusif et transparent, qui puisse participer à la consolidation de la démocratie ainsi que de l’Etat droit. C’est en cette perspective que Didier Reynders échange avec toutes les parties prenantes afin d’éviter la crise de légitimité, à la base d’imprévisibles violences, qui découle des élections parfois mal organisées et dont les résultats sont contestés par une frange de congolais en raison de manque de transparence.
La mission que mène Didier Reynders est salvatrice pour la RDC pourvu qu’elle parvienne à mettre d’accord les acteurs politiques et de la société civile sur certains principes.
Rappelons que c’est ce samedi 9 septembre que la CENI va ouvrir les BRTC pour l’élection présidentielle de décembre prochain. Cette étape cruciale va aller du 9 septembre au 8 octobre, soit 30 jours.
Par Gédéon ATIBU