Voici une version légèrement éditée et optimisée de votre texte pour un usage journalistique, en gardant son ton engagé et informatif :
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À l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, célébrée le 19 juin, l’Association d’Appui des Jeunes à la Protection des Droits des Opprimés, Femmes et Enfants (AJPEDOFE) a lancé un appel pressant aux autorités provinciales du Kasaï pour renforcer la lutte contre les violences sexuelles.
Dans une déclaration accordée à Radiodelafemme.net jeudi 19 juin, Hubert Kadima, coordonnateur de l’AJPEDOFE, a dénoncé la persistance de ces violences, même en dehors des zones officiellement reconnues comme conflits armés.
« Cette journée n’est pas seulement symbolique. Elle nous rappelle qu’au sein même de nos communautés, des femmes et des filles continuent de subir des violences sexuelles en silence. Nous devons briser ce cycle », a-t-il affirmé.
Hubert Kadima exhorte les autorités à mettre en place des mesures concrètes, durables et visibles en matière de prévention et de répression des violences sexuelles, avec une attention particulière aux zones rurales, souvent oubliées par les politiques publiques.
L’AJPEDOFE appelle également les leaders religieux, chefs coutumiers, enseignants et responsables politiques à s’engager activement pour la protection des femmes et des enfants, en en faisant une priorité dans leurs discours et leurs actions.
« La lutte contre les violences sexuelles ne doit pas se limiter à une journée de commémoration. Elle doit devenir un combat quotidien, inscrit dans les politiques publiques et les budgets provinciaux », a conclu le coordonnateur.
Adonis M.M. / Tshikapa