Une marche citoyenne de paix a été organisée dans la ville de Kisangani, province de la Tshopo par le Réseau des Associations Congolaises des jeunes à la Tshopo (RACOJTS) lundi 12 août 2024, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la jeunesse.
Dans leur mémorandum lu par leur porte-parole Hope Yafunga, et déposé à l’assemblée provinciale, ces jeunes appellent les décideurs à combattre le chômage des jeunes et de restaurer la dignité des jeunes victimes des guerres.
«La province de la Tshopo est devenue un siège des théâtres de mauvais goût , à la suite des envies de satisfaction égoïste de quelques politiciens. Les camps des réfugiés saturés. Depuis le 21 février 2023, vingt deux mille neuf cent et huit déplacés enregistrés dans les trois cités des réfugiés à Kisangani. A ce jour, toutes les associations des jeunes réunies autour de ce réseau pour dire la vérité et exiger la restauration de notre dignité.» a laissé entendre Hope Yafunga.
Dans leur document, ces jeunes demandent au Chef de l’État de restaurer de la dignité des jeunes, de rendre la justice à des milieux des morts et à des survivants, d’accélérer son implication dans la création d’emplois des jeunes, prendre des mesures contraignantes pour mettre fin à l’insécurité grandissante dans la province de la Tshopo et diligenter une enquête contre les auteurs des conflits dans la Tshopo et dans l’Est.
Ils invitent également le ministère de la jeunesse d’élaborer une cartographie des associations des jeunes oeuvrant dans son secteur afin de créer un cadre d’échange des jeunes de toutes les provinces de la RDC.
A l’assemblée provinciale, ce réseau lui recommander d’allouer un budget conséquent pour l’encadrement et l’accompagnement des jeunes de la Tshopo dans le domaine de l’entrepreneuriat et de voter des édits pour interdire la publicité des boissons fortement alcoolisées.
Le gouvernement provincial de la Tshopo a quant à lui était appelé à envisager la scolarisation de trois mille sept cents enfants en âge scolaire dans le site des déplacés qui sont actuellement en dehors du système scolaire.
Blanche Abossali/ Kisangani