Varlette Mampasi, avocate au barreau de Kinshasa Matete, rassure que le droit des femmes face aux violences est garanti par la législation nationale en République démocratique du Congo.
La coordonnatrice de l’association « Educonnect », s’est ainsi exprimée en marge de la célébration de la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites à l’égard des femmes été jeunes filles, du 25 novembre au 10 décembre.
« Le droit des femmes à vivre à l’abri de la violence est garanti par la législation nationale dans la loi n° 15/013 du 1er août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité) des accords internationaux, régionaux et sous-régionaux dont notre pays est signataire tels que la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatifs aux droits des femmes et la Déclaration des Nations Unies de 1993 sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes », a-t-elle rappelé.
Selon elle, la femme congolaise est consciente de son droit de porter plainte et de son droit à vivre en sécurité mais dans la pratique cela pose problème notamment à cause de système judiciaire congolais.
«Celui-ci est considérablement buté à des graves difficultés de gestion affaiblissant l’accès à ses services et dissuadant les justiciables d’y recourir en cas de besoin », a-t-elle renchéri.
Pour cette juriste, cette situation se présente aussi comme un frein pour les femmes dont la précarité financière leur impose de se tenir loin des instances judiciaires, car elles ne sont pas en mesure de payer les frais judiciaires.
Varlette Mampasi encourage les femmes et filles à briser le silence face aux violences qu’elles subissent.