Depuis environ 9 mois, les veuves des soldats des Forces armées de la RDC (FARDC) de la 22e région militaire réclament le paiement de la rente de survie, sans succès.
Après une période sans réponse satisfaisante de la part des autorités compétentes, les veuves des militaires ont décidé de reprendre leurs revendications pour faire valoir leurs droits légitimes.
Un plaidoyer a eu lieu ce lundi 15 avril 2024 à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, afin de résoudre rapidement leur situation.
« Nous demandons instamment le paiement des pensions des veuves des militaires pour résoudre leur situation d’urgence et les aider à subvenir aux besoins de leur famille », a déclaré Joseph Kongolo Momat, coordonnateur provincial de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).
Ces femmes, devenues veuves suite au décès de leurs maris dans diverses circonstances après avoir honorablement servi la Nation, sont actuellement oubliées par l’État congolais.
Lorsqu’un soldat décède, sa famille continue de recevoir sa solde. Cependant, certaines veuves à Lubumbashi affirment avoir touché la solde de leurs maris uniquement pendant les premiers mois ou les premières années suivant leur disparition. Depuis lors, elles ne reçoivent plus rien.
Le coordonnateur provincial de la CNDH Haut Katanga, Joseph Kongolo, a promis aux veuves de constituer un dossier complet comprenant la liste des concernées. Ce dossier sera envoyé à sa hiérarchie à Kinshasa pour envisager une solution. Il a souligné que ces veuves sont venues réclamer leurs droits et que la CNDH a pour mission de protéger les droits des plus vulnérables, notamment les veuves et les orphelines. Il s’est engagé à saisir rapidement le président national de la CNDH, Paul Sapu Mukulu, à ce sujet, espérant un suivi et un plaidoyer pour que ces veuves obtiennent justice.
Gédéon ATIBU