La première dame de la République ressent une douleur profonde et indescriptible après l’attaque meurtrière qui a visé le camp de déplacés de Mugunga près de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.
Le bilan officiel de cette attaque est monté de 14 à 35 personnes, des victimes fauchées par les ennemis de la paix de la RD Congo.
Denise Nyakeru Tshisekedi, en sa qualité de première dame, a présenté ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes, soulignant que cette « tragédie ravive les souvenirs douloureux et les cicatrices laissées par les années de guerre d’agression injuste menée par l’armée rwandaise en RDC », a-t-elle fermement condamné cet acte après les funérailles des victimes ce jeudi 15 avril 2024.
Pour la première dame, il n’existe aucune justification valable à de tels crimes, et elle a insisté sur la nécessité que justice soit rendue pour les victimes de Mugunga. Elle exprime une profonde empathie envers les familles endeuillées, partageant leur douleur et leur colère.
La date du 3 mai 2023 restera marquée par une attaque dévastatrice attribuée au M23, soutenu par le Rwanda, qui a laissé la province du Nord-Kivu en deuil. Le M23 est accusé de crimes de guerre, de violations du droit international et de tentative de génocide.
Bien que le M23 ait nié toute implication dans l’attaque du camp de déplacés, les autorités rwandaises ont rejeté comme étant « absurdes » les accusations de Kinshasa.
L’attaque du camp de déplacés de Mugunga a été fermement condamnée par plusieurs acteurs, notamment les États-Unis, la France, l’Union européenne et l’Union.
Gédéon ATIBU