Charlotte Mysha Kalala, fondatrice et présidente de Congo na Paris, incarne la démonstration concrète qu’aucune situation n’est inéluctable selon les desseins de l’homme, contrairement à ce que pensent certaines personnes.
Son histoire semble sortie tout droit d’un scénario de film ou d’un roman épique, mais des exemples vivants comme le sien existent dans notre réalité quotidienne.
Tout a débuté en 2018, lorsqu’une grippe a conduit Mme Charlotte Kalala à l’hôpital, où une masse douloureuse est apparue au niveau des clavicules. Après des examens en février 2019, le verdict est sans appel : un cancer a été diagnostiqué. Avec la maladie se propageant rapidement, son état de santé se détériore.
« J’ai été bouleversée par cette nouvelle dramatique, car dans nos communautés africaines et chrétiennes, le cancer est un sujet tabou synonyme de mort », confie Mme Charlotte Mysha Kalala, les larmes aux yeux.
Face à cette situation, plutôt que de sombrer dans le désespoir, la colère ou la fuite, Mme Kalala a fait preuve d’une attitude positive, plaçant sa foi en Dieu et croyant en sa guérison.
Le 28 juin 2019, le cancérologue lui a annoncé qu’elle était en rémission, un moment poignant où Mme Charlotte Kalala a pleuré, reconnaissante envers Dieu pour l’avoir aidée à vaincre ce cancer. « Vaincre le cancer est une grâce que beaucoup ne connaissent malheureusement pas », admet-elle.
Approchant de sa 5e année de rémission, avec le soutien de ses proches, Charlotte Kalala sensibilise sur le cancer, consciente que cette maladie ne frappe pas que les autres.
Elle est convaincue que la bataille contre le cancer est une lutte qui ne se mène pas seule. Son rétablissement demeure un témoignage inspirant qu’aucune maladie n’est irrémédiablement incurable, à condition d’adopter la bonne approche.
Gédéon ATIBU