La rallonge accordée aux candidats à la députation nationale a expiré le dimanche 23 juillet dernier. Cependant, l’engouement attendu n’a pas été noté.
La commission d’Education civique et d’observation électorale (EDUCIEL) a, dans un communiqué le week-end dernier, estimé que ceci pourrait être dû au manque de planification organisationnelle au sein des états-majors des partis et regroupements politiques, la spéculation sur le report des élections pour un dialogue, la lenteur criante de l’administration pour la législation et la délivrance des documents demandés dans le dossier de candidature, l’alignement de 300 candidats pour réaliser le seuil, la réticence des autorités morales de supporter financièrement les candidats sachant qu’après leur élection, ces élus peuvent être achetés selon l’arrêt de la Cour constitutionnelle qui a changé la majorité du FCC en pleine législature, etc.
Cependant, en dépit de la réticence, la commission électorale nationale indépendante veut passer à l’étape suivante de son chronogramme. Patricia Nseya, sa rapporteure, précise qu’il ne sera plus question d’accorder une nouvelle prorogation aux retardataires, car, dit-elle, ceci pourrait retarder d’autres opérations du calendrier.
« On ne va pas s’éterniser sur une opération. Nous avons un calendrier à respecter. On ne va plus prolonger le délai« , dit-elle.
Toutefois, Patricia Nseya annonce qu’un délai de 5 jours est accordé aux mandataires des partis politiques qui voudraient apporter des changements. Ceci, précise-t-elle, ne vient pas cautionner une nouvelle prorogation.
« Un délai de 5 jours est accordé aux candidats pour les éventuelles modifications. Ce délai ne donne pas l’occasion d’amener un nouveau dossier ou une nouvelle liste. Ça permet juste d’ajouter une pièce qui manque ou de retirer de la liste un candidat pour le remplacer par un autre« , indique-t-elle.
Il sied d’indiquer que des soupçons d’un report des élections est véhiculé dans l’opinion au regard des contraintes financières, politiques et sécuritaires qui pèsent sur la CENI.
Par la Rédaction