Selon le journaliste Gédéon ATIBU, l’on ne peut jamais pouvoir construire un pays solide avec une telle mentalité rétrograde au développement.
Dans une publication sur sa page Facebook, le directeur de publication de la radio de la femme exprime sa colère contre ceux qui dénigrent sans cesse les autres afin de mieux se valoriser. Or, « pour prouver que je suis excellent, je n’ai pas besoin de montrer que l’autre est nul. C’est d’ailleurs pourquoi je disais que la réussite de l’un ne dépend jamais de l’échec de l’autre. Il faut montrer de quoi tu es capable, faire valoir tes compétentes et éventuellement ton expertise, mais sans toutefois dénigrer ton voisin. Sinon vous blessez les sensibilités. », explique cet expert en communication.
Ci-dessous l’intégralité de sa publication :
Certes je parle désormais très peu, mais j’observe avec beaucoup d’attention mes compatriotes qui, pour pouvoir prouver qu’ils ont réussi, essaient toujours de rabaisser leurs amis et confrères, voire même détruire l’avenir des autres. Non, chers amis… Pour prouver que je suis excellent, je n’ai pas besoin de montrer que l’autre est nul. C’est d’ailleurs pourquoi je disais que la réussite de l’un ne dépend jamais de l’échec de l’autre.
Il faut montrer de quoi tu es capable, faire valoir tes compétentes et éventuellement ton expertise , mais sans toutefois dénigrer ton voisin. Sinon vous blessez les sensibilités. N’oubliez pas qu’on peut quitter de 100 à zéro tout comme quelqu’un peut grimper de 0 à 100. Tout n’est qu’une question de temps, de patience, de travail et de détermination. Chacun d’entre nous a un génie caché. Donc, pour avoir 19/20, je n’ai pas besoin que mon voisin ait 2/20. Nous pouvons tous avoir 19/20 , voir 20/20 et c’est la société qui gagne.
Vous n’avez jamais vu et vous n’allez jamais me voir dans une histoire qui consiste à détruire la vie de l’autre pour me faire passer comme le meilleur : c’est une aberration totale et nous n’allons jamais pouvoir construire un pays solide avec une telle mentalité rétrograde au développement. Même quand il faut critiquer, posons des problèmes de principes et non des problèmes de personnes. Sinon, une fois de plus, nous allons finir par heurter les sensibilités.
Dès lors il se pose un réel problème de mentalité et de moralité dans notre société. Pourtant nous voulons tous aspirer au développement, n’est ce pas? L’évidence serait alors d’adopter les bonnes habitudes, et ces habitudes doivent commencer dès le bas, entre nous les amis, en famille, dans les associations, dans des mouvements, dans les réunions, dans les commentaires lors des retrouvailles, pendant les fêtes multiformes. Nous devons peser la morale dans nos actes et nos actions. Parce que le développement matériel ou infrastructurel est incontestablement préconditionné par le développement mental.
Chers amis, soyons à l’image d’un pays meilleur que nous voulons bâtir ! Soyons des models de notre société, adoptons des qualités qui peuvent inspirer la jeunesse et transcender des générations.
Par la Rédaction