Ça saute aux yeux que la RD Congo court derrière le développement territorial 63 ans après son accession à la souveraineté nationale et internationale.
Le problème d’infrastructures, l’insalubrité, le manque d’accès à l’eau, la déserte en électricité, la pollution, les inondations et érosions, etc sont autant de défis auxquels les populations restent confrontées depuis plus d’un demi-siècle dans l’insouciance totale des dirigeants censés apporter des solutions aux problèmes des congolais. Est-ce possible d’nverser la tendance pour un modèle de développement endogène plus efficace ?
En effet, le recteur honoraire de l’Université de Kinshasa, Bernard Lututala croit dur comme fer que cet objectif est atteignable mais à une condition : «encourager la gouvernance par le bas, c’est-à-dire permettre aux quartiers et aux rues de résoudre leurs problèmes», a suggéré Bernard Lututala.
A l’en croire, l’actuon publique par le bas se veut comme une réponse à « l’indifférence des structures étatiques d’en haut sur les problèmes du peuple d’en bas », souligne ce scientifique dont la rigueur et la probité intellectuelle ne font en aucun cas défaut.
Il semble important de faire le choix sur le système de gouvernance à adopter pour le pays afin de booster le développement à la base. Le Congo dispose de tant de ressources pour amorcer tranquillement son développement, cependant ces richesses ne sont pas distribuées de manière équitable. Les dirigeants ont un meilleur train de vie au détriment du petit peuple, qui manque presque de tout.
Il sied de souligner que le modèle de gouvernance par le bas a l’avantage de miser sur la valorisation des atouts propres à chaque territoire et la mobilisation des initiatives portées par les acteurs décentralisés qui initient des politiques publiques ascendantes émanant des acteurs locaux.
Par Gédéon ATIBU