Ecarté de la course pour la députation nationale, le Rassop de Joseph Olenghankoy s’en va en guerre contre les responsables de la Ceni qu’il qualifie de tous les péchés.
Après la publication des listes définitives des candidats aux législatives nationales par la Cour Constitutionnelle en date du 22 septembre dernier, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) aurait délibérément exlu certains candidats députés à cause de leur obédience politique, fait savoir le président du CNSA, Joseph Olenghankoy dans un message mis en ligne ce mardi 26 septembre.
A l’en croire, « des listes envoyées par la Cour Constitutionnelle pour publication par la CENI sont supprimées par celle-ci en violation flagrante de l’arêt de la Cour consécutif au recours en contestation», a écrit Joseph Olengakoy, qui dénonce une « une volonté politique délibérée d’écarter certains candidats à l’élection législative», a-t-il indiqué.
Tout de même , le président du CNSA prévient les animateurs de la CENI de se réserver de plonger le pays dans l’implosion, qui risque de conduire le pays vers un épisode sombre de son histoire, réduisant en cendres tous les acquis de la première alternance démocratique du 19 février 2019.
« L’exclusion pour des raisons politiques et l’injustice imposée par la loi de la force risquent de plonger un peu plus le pays dans l’abîme», a-t-il averti.
Toujours est-il que la CENI que dirige le très controversé Denis Kadima peine à rassurer toutes les prenantes à ce 4ème cycle électoral sur sa capacité à donner au pays des élections transparentes, crédibles et apaisées. A mesure que les jours se grainent, les doutes et incertudes prolifèrent au point d’exacerber le cynisme et la méfiance d’une frange de la population.
Hormis cela, une source bien introduite à la CENI fait mention d’une guerre ouverte entre Denis Kadima et ses collaborateurs dont Bienvenu Ilanga Lembow et Didi Manara Linga respectivement 1er et 2ème vice-présidents cet organe technique d’appui à la démocratie.
Ce climat n’est pas de nature à permettre à la centrale électorale déjà sous les feux de critiques de parvenir aisément à sa mission, estiment plusieurs observateurs des questions électorales.
Par Gédéon ATIBU