L’opinion publique est bouleversée par le montant de 256 000 USD alloué à l’installation des forages et à la construction des stations mobiles de traitement d’eau en République démocratique du Congo.
Des médias à sensation ont attisé la controverse ces dernières semaines, mettant en doute la crédibilité des institutions de l’État et remettant en question les efforts du gouvernement congolais pour améliorer les conditions de vie de la population congolaise. Selon ces publications polémiques, il y aurait des détournements de fonds publics sous couverture le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi.
Pour contrer ces allégations non étayées de certains médias et pseudo-journalistes, le journaliste d’investigation Mill’s Tshibangu a mené des enquêtes approfondies avec professionnalisme et méthode pour en venir à des conclusions. Avec des preuves à l’appui, il souligne l’importance de l’analyse du rapport qualité-prix dans les affaires et les achats. Contrairement à ce que pensait l’opinion publique, il démontre que le marché passé en procédure de gré à gré entre l’État congolais représenté par le ministère du Développement durable et le groupe Mike « ECM Constuct » dirigé par Mike Kasenga Mulenga, a été conclu de manière légitime le 8 avril 2021.
Ce projet a été examiné par la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics qui a approuvé l’autorisation. Mill’s Tshibangu affirme que c’est grâce à ce projet que les habitants des régions reculées ont eu pour la première fois accès à l’eau potable pendant la pandémie de Covid-19. Il souligne que l’ancien ministre des Finances était à l’époque Sele Yalaghuli et non Nicolas Kazadi.
Selon Mill’s Tshibangu, les journalistes rémunérés par le Rwanda cherchent à discréditer le chef de l’État pour justifier les rébellions dans le pays.
Dans un dossier similaire, le Directeur Général de Chat TV, une chaîne de télévision basée à Kinshasa, Mill’s Tshibangu, affirme, documents à l’appui, que Mike Kasenga a été accusé sous Joseph Kabila en 2009, pas sous Mzee Kabila. Après avoir été acquitté par la justice congolaise en 2010, Mike Kasenga a déposé une plainte contre l’État congolais devant le Tribunal de première instance francophone de Bruxelles en Belgique.
La sentence arbitrale de 2016 a ordonné à l’État de dédommager Mike Kasenga de 30 millions de dollars. Cependant, il semble que jusqu’à présent, il n’a reçu que 3 millions de dollars du Gouvernement, avec l’engagement de lui verser 500 dollars par mois jusqu’en 2025. C’est la réalité telle que présentée par Mill’s Tshibangu.
Il met en garde contre les attaques visant à discréditer le chef de l’État et appelle les médias à plus de professionnalisme dans leurs enquêtes.
En somme, il est regrettable de constater que la quête d’une presse libre et indépendante reste un défi en République démocratique du Congo, où l’éthique et la déontologie sont souvent compromises au profit des billets verts.
Gédéon ATIBU