La tentative était grande que la première suppléante de la députée nationale Marie- Ange Mushobekwa y est finalement tombée après avoir tant résisté.
L’intérêt personnel et la trahison passent avant tout même avant la loyauté et la dignité en République démocratique du Congo. Lily Monga Masimbo n’en a pas fait l’exception.
En effet, après sa courageuse décision de démissionner en qualité de première suppléante de l’honorable Marie- Ange Mushobekwa, Mme Lily Monga Masimbo revient à la charge 7 jours après en reniant sa signature.
Dans sa correspondance du 8 juin dernier adressée au président de l’Assemblée nationale, Lily Monga Masimbo « s’interdisait le droit de remplacer Mushobekwa à son poste arraché arbitrairement et injustement. Je ne siégerai donc pas à l’Assemblée nationale », écrivait-elle à Christophe Mboso.
Contre toute attente, l’élue de Kabare invalidée depuis 1 an et dont les recours n’ont jamais été examinés par le bureau Mboso Nkodia a été remplacée par sa première suppléante Monga qui avait pourtant démissionné.
Réagissant à ce sujet, l’ex- ministre des droits humains évoque la « corruption et la démocratie du plus fort qui ont triomphé. »
Elle accuse sans citer le nom le président du groupe parlementaire le plus influent de la chambre basse du Parlement qui a proposé un pactole ( argent liquide) et une récompense bien plus grande au cas où elle changerait d’avis et renierait sa propre signature.
Il sied de rappeler Marie-Ange Mushobekwa a été invalidée sans présenter ses moyens de défense sur les absences. Dans les médias et canaux sociaux, elle a révélé avoir obtenu des autorisations du bureau de l’Assemblée de s’absenter pour raison de santé.
Par Gédéon ATIBU