Faire face aux violations et survivre est véritablement miraculeux depuis l’élection de Félix Tshisekedi à la présidence de la République démocratique du Congo.
Au fil des années, la répression à l’encontre des citoyens pacifiques et des militants pro-démocratie s’intensifie. À 15 mois des élections générales prévues en fin d’année 2023, de nouveaux éléments de preuve concernant le hold-up électoral de 2018 viennent de mettre en cause le régime en place.
Publiés par un collectif de citoyens engagés, dont le siège est situé à Bruxelles en Belgique, ces éléments révélant des pratiques de fraude électorale lors de la victoire de M. Fayulu ont provoqué la réaction indignée des autorités congolaises, qui ont annoncé leur intention de poursuivre toute personne ayant été impliquée de près ou de loin dans la diffusion de ces documents jugés secrets.
Repéré et activement recherché, le membre de ce groupe «Kongosika» affirme être en fuite, craignant pour sa sécurité.
Selon des informations convergentes, la majorité des militants pro-démocratie sont profondément préoccupés par l’emprise du pouvoir de Kinshasa.
Il est curieux de noter que la situation devient inquiétante car leurs proches sont également visés par les services de sécurité et de renseignement du pays.
Dans son message à la Radio de la Femme, Mme Muanza Ndala Rely, faisant partie du groupe de pression « Kongosika » à Kinshasa , dénonce la mise en place d’un régime de terreur par le gouvernement de Félix Tshisekedi, qu’elle croyait être le sauveur attendu mais qui s’est avéré être un obstacle majeur pour le bien-être des populations congolaises affectées par toutes sortes de maux.
Très remontée contre les méthodes du pouvoir qui traquent les paisibles citoyens, y compris les opposants qui ne réclament que justice, démocratie et état de droit, elle estime que la priorité du gouvernement aurait dû être de pacifier l’est de la République et de fournir du pain aux Congolais au lieu de se dénuder de manière aussi stupide.
« Si le gouvernement ne cessait pas ses menaces et ses recherches visant moi et mes camarades qui ne faisaient que leur devoir en réclamant la vérité, nous serions contraints de fuir loin du pays. », a-t-elle fait savoir.
Sous Félix Tshisekedi, l’utilisation de la force contre toute voix opposée à son régime est réprimée. Les opposants en subissent parfois les conséquences, comme cela a été le cas avec l’arrestation de Jean-Marc Kabund à la prison centrale de Makala pour ses prises de position politiques.
Il semble que la situation en RDC soit urgente, à en juger par les témoignages des femmes victimes de violences et les méthodes manipulatrices du pouvoir qui continuent de se répandre. Où allons-nous ?